O’clock n’est pas une école comme les autres. Elle forme en “téléprésentiel” aux métiers du développement web. Et elle vient tout juste de boucler un premier tour de table de 4 millions d’euros auprès d’Educapital (qui récemment annonçait aussi un investissement chez Simundia), Ring Capital, Bpifrance, ainsi que BNP Paribas et Caisse d’Epargne.
On a l’immense plaisir de vous annoncer notre levée de fonds de 4 millions d’euros ! De quoi nous aider à faire ce que l’on sait faire et en mieux : former et éveiller des vocations dans le numérique. 🥳https://t.co/hH3KBCkwZI
— O’clock (@Oclock_io) October 19, 2021
Téléprésentiel : quésaco ?
Télétravail, présentiel, modèle hybride et maintenant “téléprésentiel” : autant de nouveaux termes qui ont émergé avec la crise sanitaire. Si les premiers font désormais partie du vocabulaire de tous, le téléprésentiel est peu commun et émerge aujourd’hui dans le monde EdTech. De quoi s’agit-il ? Le téléprésentiel se présente comme une nouvelle méthode d’apprentissage. À l’inverse du format hybride qui alterne télétravail et présentiel, il combine ces deux modes de collaboration. Son objectif : recréer les conditions d’une salle de classe mais à distance.
O’clock a ainsi pensé son modèle sur la synchronisation entre l’élève et le formateur, connectés au même moment. Ses principaux atouts : instaurer un rythme et maintenir les étudiants motivés (voir notre article sur le cohort-based learning ici). En plus de pallier les obstacles physiques nés de la crise sanitaire, le format adopté par O’clock permet une démocratisation de l’enseignement ainsi qu’un allégement de la fatigue et du stress.
O’clock : un départ sur les chapeaux de roues
Le téléprésentiel est ainsi le fondement de la nouvelle école O’clock, spécialisée dans le développement web. Née en 2017, cette jeune pousse française propose à tous des formations en continu de 1 à 6 mois, une formation en alternance de 16 mois mais aussi des formations pointues de quelques jours pour les professionnels.
Les investisseurs ont vu dans O’clock une future pépite EdTech. En effet, cette dernière vient d’opérer sa première levée de fonds auprès de Ring Mission, un fonds spécialisé dans les start-ups de la Tech for Good, Educapital, Bpifrance, BNP Paribas et Caisse d’Épargne. 4 millions d’euros pour augmenter son activité de 40% par an, recruter davantage de formateurs et répondre à la demande croissante des entreprises, notamment pour des formations destinées à leurs salariés.
« L’objectif premier de cette levée de fonds consiste à augmenter notre impact social »
Dario Spagnola, président et co-fondateur
Croissance raisonnée, démocratiser le numérique et la transformations numérique (en développant notamment sa nouvelle application Slippers) : voici les trois axes privilégiés par O’clock à la suite de sa levée de fonds.
O’clock a donc désormais toutes les cartes en main pour être l’EdTech de demain !